| | | par Sylvain Zanoni le 12/10/2003
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| Le problème avec le rock progressif, c’est que cela peut très facilement devenir froid et mathématique ; en clair, chiant. Certaines formations ont su néanmoins rendre le "rock prog" intelligent (Dream Theater, Marillion, Peter Gabriel avec Genesis…) en jouant sur les ambiances et les émotions, plutôt que de tout miser sur la technique instrumentale et ainsi verser dans ce côté "pensé" (tellement risible) propre à la "chapelle" prog. Ce n’est malheureusement pas le cas des brésiliens d’Acidente, qui accumulent maladroitement les pires clichés. Aucune chanson ne dégage véritablement quelque chose, ni âme, ni puissance, ni énergie. L’absence de chant accentue encore plus la platitude de leur musique. Mais le summum, c’est cet omniprésent synthé au son ignoble qui plombe toute ébauche de créativité ("Where whisky comes from", "Pick-a-stick’A") et fait sonner Acidente comme un vieux générique de série B des années 80. Ah c’est certain, ça joue bien (mention spéciale pour la batterie). Mais on s’emmerde. Ferme !
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