| | | par Olivier Santraine le 06/06/2001
| Morceaux qui Tuent
Pearl Harbor
A real boy
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| Ces deux disques ("Real boy" - 5 titres - et "Pearl Harbor" - 3 titres) me sont tombés dessus un petit matin frileux de juin, arrivés directement au magazine depuis les USA. Je suis tombé sous le charme dès la première écoute sans trop savoir de quoi il s'agissait, d'où venait cette voix, féminine et féline, plus chat sauvage que gros matou, cette guitare sinueuse et envoûtante. D'après la courte bio, Alpha Cat est l'oeuvre de Elizabeth McCullough, une new-yorkaise artiste et photographe qui avait la pop-song qui la démangeait. Le premier disque, "Real boy", sent bon sa grosse pomme, entre Television et Yo La Tengo. Du pop-rock très américain, du qui hésite entre charts faciles ("Horse to water") et mélodies magiques et entêtantes ("Real boy", "Ground rush"). Sentiment mitigé donc. Heureusement le deuxième, "Pearl Harbor", est d'un autre registre. Elizabeth s'y attaque à la ballade mélancolique, sa voix se fait douce et sereine, sa guitare sifflante. Au final, ces deux disques sont deux facettes, une envie de plaire et une envie de se plaire. Souhaitons que quelqu'un, quelque part, distribue cette jeune femme et surtout produise décemment ses chansons (celle-ci laisse à désirer). Il y a à la clé la révélation d'Apha Cat, groupe d'une douce beauté cachée.
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