Luxe out

Alpha Jet

par Jean-Samuel Kriegk le 10/02/2002

Note: 7.0    
Morceaux qui Tuent
Supernormal
Nouvelle vague


Les français d'Alpha Jet proposent un rock ultra énergique, très inspiré des grands frères anglo-saxons indie et power pop (Smashing Pumpkins, Franck Black, Weezer). L'album est d'ailleurs produit par un américain, Daniel Presley (Breeders, Faith No More, Spain, Jewel mais aussi les français Dionysos et Luke) et accueilli sur un petit label anglais. Le disque reste cependant une auto production (pas de major intéressée ?) et n'est pas trouvable chez tous les dealers (liste des points de vente sur le site). Malgré un "Princesse Gasoline" un peu mou (avec son hommage au riff tout en échos de Neil Young dans la BO de "Dead man"), l'ensemble de l'album est porté par une énergie très maîtrisée, une dynamique de groupe habitué à la scène (plusieurs centaines de concerts à leur actif). Guitares tendues et presque toujours saturées, basse mixée très en avant, tous les morceaux sont joués en trio sans apport d'instrument extérieur. Les mélodies sont simples mais bien tournées, sur des tempos rapides mais tempérés par quelques pauses bienheureuses ("Quand tu dors"). Dans la veine de My Vitriol (jeune groupe anglais débordant pareillement d'énergie) et d'Aston Villa (pour le côté rock français), ce premier album est très prometteur et bien supérieur à la moyenne des auto productions françaises.