Solace in sore hands

Amandine

par Jérôme Florio le 30/05/2007

Note: 6.0    

Le groupe suédois persévère dans la veine folk-rock délicate entamée avec “This is where our hearts collide” (2005), en descendant tranquillement la généalogie d'une famille musicale américaine dont Neil Young pourrait être le patriarche. Olof Gidlöf s'ouvre maintenant à des descendants plus contemporains : avec son banjo et sa voix fragile mais déterminée, "Faintest of sparks" ressemble à s'y méprendre à du Shearwater. La différence majeure est qu'Amandine ne parvient pas à dépasser la joliesse de son matériau de départ. La tendance à jouer systématiquement mid-tempo est un peu corrigée en lestant d'électricité quelques titres ("Chores of the heart"), mais les Suédois ne semblent pas capables des coups de sang qui viendraient casser une mélancolie trop confortable.