| | | par Emmanuel Durocher le 01/03/2006
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| Deux heures avant d'enregistrer ce concert dans une petite salle proche de l'université de Columbia, Andy Germak est tombé en panne avec son fourgon, il ne s'est pas apitoyé sur son sort pour autant : après avoir poussé le véhicule sur le bas-côté et pris le métro, le chanteur est arrivé juste à temps pour assurer sa prestation. Mais finalement, cet incident ne représente pas grand chose par rapport au monde pas particulièrement gai décrit par le songwriter, une Amérique loin des clichés dans laquelle on s'en prend plein la gueule, le morceau "Black-eyed morning" permet de se mettre dans l'ambiance.
Andy Germak joue avec sa guitare comme seul accompagnement devant un public peu nombreux (on entend même certains tousser) d'un enthousiasme plutôt poli ; il exécute un folk simple avec un chant plaintif en reprenant les morceaux de ses précédents disques mais aussi "Spoonfed" qui figurait sur "Vigil", compilation dont le sujet était le 11 septembre 2001 à l'initiative de Suzanne Vega dont on ressent parfois l'influence sur Germak (d'ailleurs "Anybody ever really know anyone" ressemble beaucoup à "Luka"). Pas de titres indignes ici mais rien de bien nouveau, "Live at the Postcrypt" est sympathique, sans plus. |
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