| | | par Christophe Nicolaïdis le 29/12/1999
| Morceaux qui Tuent Jazz carnival
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| Groupe brésilien d'importance, Azymuth, fut vers la fin des années soixante-dix, une référence en matière de latin jazz. Ce live, enregistré en mars 1979 au Copacabana Palace à Rio, donne vie à un savant mélange de jazz rock, de carioca brésilienne et "d'easy listening" en même temps qu'il présente un "catalogue" pour les amateurs d'acid-jazz anglo-saxon : des claviers exagérément dance, des rythmiques (entre funk et percussions brésiliennes) séduisantes et exotiques et une basse slappée à la limite du kitsch électro. On réalise ainsi l'actualité d'un titre comme " Jazz carnival", récupéré par les remixeurs et Dj de house music et de techno, concentrant avec son côté disco, tous les ingrédients du morceau festif, symbole de l'esprit des années soixante-dix ! "Dona olimpia" est un titre d'une rare douceur, montrant toute la musicalité du chanteur, percussionniste et pianiste de talent qu'est José Roberto Betrami. Azymuth offrait à ses spectateurs une musique joyeuse et carrée, facile d'accès, reposante pour les neurones mais un peu standardisée, pas loin d'évoquer parfois les plus belles ringardises de Paul Mauriat. |
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