Greatest hits

Billy Idol

par Francois Branchon le 25/04/2001

Note: 6.0    
Morceaux qui Tuent
White wedding


La carrière du boy peroxydé s'est éteinte avec la fin des années quatre-vingt, figée dans son époque. Bien sûr, personne n'a jamais cru à Billy Idol, ex-chanteur des punk light Generation X, à son imagerie satanique en toc, ses colliers en squelettes, ses crucifix pendouillant aux oreilles et sa grimace de loubard d'opérette, permanente et ridicule. Mais écouter aujourd'hui "Dancing with myself" ou "White wedding", c'est s'offrir une téléportation facile de vingt ans en arrière, et revivre une pop marrante, bien tournée et faite pour bouger. Avec une reprise inédite de "Mony mony" (hit de Tommy James & The Shondells en 1968) et de "L.A. woman" des Doors (un égarement de 1990 !), ce "Greatest hits" est une machine à remonter le temps, petite capsule temporelle dont on extrait à l'évidence "White wedding", morceau parfait, traversé en tous sens de guitares magnifiques, et pierre blanche d'une époque avec le "Ashes to ashes" de Bowie, "To cut a long story short" de Spandau Ballet ou "Planet earth" de Duran Duran. A quand une compilation des clips qui allaient avec ? Ah ! les clous de "White wedding" plantés 'en rythme' dans le cercueil !!