| | | par Francois Branchon le 16/12/2005
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| Il est impossible de ne pas penser à Bruce Springsteen, un poil plus americana, mais tout y est, le gros son, le nombre imposant de musiciens, les chansons, la voix, l'engagement devant le micro...
Les atouts de Brian Lindsay sont d'abord sa voix, qui - à la manière du Boss - sait dominer la masse sonore, prête et apte au combat face aux solos de la guitare de Mark Gifford, deuxième bon point de cet album : musicien parfois lyrique mais jamais bavard, Gifford est aussi l'ingénieur du son de GFI, producteur de cet album, studio canadien assez réputé (Stylistics, Jeff Buckley, Rick Danko, Richard Gottherer...).
Ses handicaps sont d'abord ses morceaux, n'atteignant jamais la qualité d'écriture de son modèle et qui, à part le plus rock'n'roll "Lonesome train" ou la ballade "The night is long" ont le défaut de trop se ressembler, et ensuite son batteur, oubliant d'être fin et plombant toute vélléité de décollage, mettant en évidence au final la nuance (parfois abyssale) entre masse sonore et puissance.
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