| | | par Francois Branchon le 01/06/1999
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| S'ouvrant par la chanson "officielle" du mois des poètes (la dernière Lang-invention), cet album de Charles Trénet reflète toujours (mais comment pourrait-il en être autrement !) cet univers unique et hors du temps où le printemps est toujours caché derrière le premier arbre, où l'enfance sommeille en chacun de nous et où, sur les trottoirs, les passants sont tous des poètes en puissance. Adepte des trois temps nostalgiques en harmonies mineures, le vieux poète auto satisfait n'a plus en guise d'yeux que deux lucioles illuminant sa face de vieux saurien fripé. Et si l'inspiration n'est plus tout à fait au rendez-vous, il faut bien lui reconnaître, à quatre-vingt sept ans, une manière bien distanciée de se rire de la mort qui guette : "aujourd'hui le Cd, demain le décédé" lance-t-il ! |
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