Stereotype A

Cibo Matto

par Francois Branchon le 04/09/1999

Note: 4.0    

Leur premier album en 1996 ("Viva L.A. woman") était la petite oeuvrette punkoïde de deux japonaises juste débarquées en Amérique, passant par des saveurs aussi variées qu'exotiques (le dépaysement sans doute !). Depuis, reconnues par l'underground new-yorkais (être la petite amie d'un Lounge Lizard permet sans doute d'ouvrir quelques portes branchées) et consacrées par la presse (première partie de Beck, collaboration avec les Beastie Boys...), Miho Hatori et Yuka Honda ont voulu signer une oeuvre volontairement "intelligente" et prétendent donner la future direction du vent, entendez, "le futur du trip-hop, c'est par ici". Hélas, leur pop synthétique et sucrée ne dépasse pas le stade intellectuel et musicalement, l'électronique sautillante, les cuivres jazzy et les guitares métalliques s'avèrent impuissantes à susciter la moindre magie. Et ce n'est pas la présence de Sean Lennon (de "veuve connection" et "Japan connection" réunies) qui peut y changer quoi que ce soit.