| | | par Jérôme Florio le 16/09/2008
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| Tout petit, j'ai été marqué par l’interprétation de "Somewhere over the rainbow" par Judy Garland, dans "Le magicien d’Oz" – une chanson des années quarante qui m’émeut encore aujourd’hui, comme "Moonriver" de Audrey Hepburn (là encore une BOF, celle de "Breakfast at Tiffany’s" de Blake Edwards, 1961). Nul doute que Clare Muldaur connaît ces classiques, elle qui nomme son premier disque "The movie". Avec ses Reasons, elle entend bien nous précipiter dans un bain chaud de pop jazzy ouatée, très arrangée – et pas par des manches : Sufjan Stevens et Van Dyke Parks, ce dernier au chevet de la pop depuis si longtemps, de Tim Buckley hier à Fiona Apple ou Joanna Newsom aujourd’hui (et bien sûr Brian Wilson). Tout cela est très mutin, très charmant, polisson à l’occasion ("I like to cook for you in my underwear"...). Mais au final, cette impeccable débauche de bienveillance finit par crisper (la reprise de Tears For Fears, "Everybody wants to rule the world"...). Le scénario n'est pas follement passionnant. Et quand la bulle éclate, une fois le générique de fin terminé, "The movie" ne peut plus grand-chose pour vous. Veuillez saisir le texte de la chronique dans ce cadre...
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