| | | par Rodrigue Ducourant le 01/05/1999
| Morceaux qui Tuent Superstar dog Overactive
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| L'électronique française déçoit ces derniers temps, vautrée dans une auto-hype complaisante, en plein surplace sans se remettre en cause une seule seconde. Prout, prout les Bob Sinclair, Cassius and Co...! Il est clair que Versailles se défraîchit, mais en attendant la relève est ailleurs. Un grand rond rouge est arrivé, sans fanfare "emtivienne" ni stratégie "pub Levi's ©", livrant douze claques à faire passer les Daft Punk pour d'aimables anecdotes : un engouement d'adolescent dont on aurait presque honte. Et puis le jeune homme aux manettes préfère se faire connaître en show case, honnête démarche, sans être économe de son talent. C'est là qu'on se rend compte qu'il est loin des péteux de la technique et des autistes du mix, juste un petit sorcier du groove qui se connecte à vous. Alors ensuite, pourquoi noyer de références-révérences des bombes comme "Superstar dog", "Cheap & toxic" ou "Overactive" le morceau qui aura définitivement raison des trêves de bon voisinage avec le reste de votre immeuble ? L'orgasme est là, dans des entrelacements de hip-hop, d'électro-funk et d'acid-house. Comme la richissime chieuse excentrique Ditenhoffer avait passé un bon bout de sa vie au Bristol, l'auditeur risque de bloquer un long moment au Grand Hotel de Curtis. Inévitable. |
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