| | | par Olivier Santraine le 21/02/2002
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| David Bridie n'est pas un poulet musical de l'année (15 ans de bouteille au compteur). Cet australien a joué dans différents groupes (inconnus ici), réalisé différentes musiques de films (jamais vus ici) et décide aujourd'hui de sortir un album seul. Alors forcément, on y retrouve des ambiances cinématographiques, plutôt tournées vers la mélancolie. La musique évoque des paysages, des sentiments, plutôt que de servir de rythmique. Les chansons sont cotonneuses, la voix vaguement suave et les arrangements électro font flotter l'ambiance comme une matinée embrumée. La production a d'ailleurs été supervisée par Ian Caple, producteur talentueux des Tindersticks. Sorte de Perry Blake du Pacifique, David Bridie distille cette mélancolie particulière que semble dégager l'Australie, également présente sur les disques de Church, des Apartments ou des Triffids, rien ne semble facile, mais sans larme évidente ni d'apitoiement post-ado. Le problème est que, par rapport à celles de tous ces groupes cités, les chansons de "Act of free choice" n'ont rien d'attachant, il y manque l'étincelle magique qui pourrait mettre le feu aux poudres. Tout est assez convenu, sans surprise, comme déjà entendu et on s'ennuie ferme. Seul "Dive", plus pop, s'en sort, grâce à sa simplicité et sa mélodie accrocheuse. Pas la meilleure manière de se faire connaître par ici. |
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