| | | par Francois Branchon le 01/03/1999
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| San Francisco dans les années soixante-dix, ses groupes mythiques, Grateful Dead, Jefferson Airplane et Crosby, Stills, Nash & Young, tous différents mais issus de la même utopie "flower power" et conçus comme des familles, les musiciens des uns se retrouvant à l'occasion de disques en solo des autres... Le premier disque en solitaire de David Crosby en 1971 rassemblait toute la crème de la baie, de Jorma Kaukonen à Jerry Garcia, de Jack Casady à Grace Slick, de David Freiberg à Joni Mitchell... Pour cette sortie en duo de 1972, juste après la fin de CSN&Y, David Crosby et Graham Nash se retrouvent sous la férule de David Geffen et Elliott Roberts (mentors de Neil Young), en compagnie de Jerry Garcia, Phil Lesh et Bill Kreutzman de Grateful Dead, Greg Reeves de Santana, Johnny Barbata de Jefferson Airplane, Dave Mason de Traffic, Chris Etheridge et Danny Kootch de Manassas. Graham Nash n'a jamais atteint le niveau de ses groupmates Crosby ou Stills, sans parler de Neil Young. Sauf en de rares occasions ("Chicago" sur l'album "4 way street"), le seul anglais de la bande a toujours été la pièce rapportée. On n'atteint jamais ici l'intimisme habité de l'album de Crosby, ses envolées mystiques et parfumées ! On se contente d'une atmosphère plus terre à terre, voire poussive, sauf en quelques rares occasions ("The wall song", "Games"...). Le duo fera cependant nettement mieux l'année suivante avec "Carry on". Qui a dit au fond "Nasby & Crosh" ?? |
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