Blame it on the moon

Dina Regine

par Jérôme Florio le 16/01/2006

Note: 6.0    

Avant son premier disque paru en 1999 ("Be as it will"), la new-yorkaise a embrassé la profession de photographe, puis a été encouragée à tenter sa chance en solo par Bruce Springsteen (elle a fait des essais avec le E Street Band, le groupe du Boss) au tournant des années 80. Bien qu'elle se produise sur scène depuis son adolescence, une première expérience pas concluante l'a vue déménager à Londres pour y devenir DJ. Après son retour aux USA, elle signe avec Sony en 1990 et formera deux groupes (Naked Grape et Swamp Honey).

Désormais en solo, Dina Regine s'inscrit sans difficulté et à très son aise dans la tradition country-folk américaine : rien n'y manque, rythmique souple aux balais, harmonica, pedal-steel, guitares acoustiques et voix romantique un peu élimée (sous ombre tutélaire de Emmylou Harris).

Soigné et bien en place, "Blame it on the moon" ne sonne pas comme le EP de demos qu'il est pourtant, les six titres deviennent vite très agréables et la voix retient l'attention : une manière de faire qui parvient à contrebalancer une écriture qui manque de singularité.