Haïku

Dionysos

par Arno Casalis le 21/11/1999

Note: 8.0    
Morceaux qui Tuent
Pyjama
Coccinelle


Au niveau sonorité, c'est la rencontre d'un vieux vinyle et de la "technotronique" qui pourrait le mieux décrire Dionysos, une atmosphère rock-folk et des sons synthétiques sur les mélodies. Le groupe de Valence, capitale du Picodon (fromage de chèvre de renommée mondiale), est parti pour l'occasion enregistrer à San Francisco, pour y trouver la production "exacte" : l'électronique complète les compositions et non l'inverse. Les textes sont simples et souvent métaphoriques, d'où le titre de l'album, "Haïku" (petit poème chinois aux phrases courtes). Et si certains trouvent cela trop facile, deux ou trois chansons plus "denses" prouvent que la simplicité est volontaire. La moitié des chansons est en anglais, donnant une cohésion au tout. Les atmosphères alternent, des morceaux plus pop et plus mélodieux ("Poissons=stickers", "Pyjama"), d'autres ayant plus la pêche ("La petite princesse aux seins écrasés", "Nicholsong", "Coccinelle"). Le disque finit par un morceau de piano et de batterie très trippant. Seule petite ombre au tableau, la voix du chanteur, originale certes, mais légèrement usante. Au final, une agréable surprise.