L'intégrale des Ep's & Singles - 1966 / 1971

Erick Saint Laurent

par Francois Branchon le 02/09/2021

Note: 7.5    
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Dans l'ombre des grands noms des sixties françaises, Erick Saint Laurent (Patrice Raison) reste inconnu tant qu'il joue dans son groupe Les Hornets fondé en 1961. En 1966, Barclay le remarque et le lance sous ce nom très mode avec quelques facilités à la clé : des reprises à disposition, des auteurs-compositeurs (Pierre Saka, Monty) ainsi que le studio de Londres où enregistre alors la vedette maison Eddy Mitchell avec les musiciens qui vont avec.

Cinq Ep's paraitront chez Barclay entre 1966 et 1967, avec des reprises des Beatles ("Eleonor Rigby", "She's leaving home"/"C'est devenu un homme"), Easybeats ("Friday on my mind"/"Vendredi m'obsède"), Tommy Roe ("Sweet pea"/"Le canard"), Monkees ("I'm a believer"/"J'ai cru à mon rêve"), Sonny and Cher ("Little man"/"Les enfnts qui jouent").
"Vendredi m'obsède" et "Le canard" grimperont un peu dans les hit-parades, mais Saint Laurent se sentait probablement plus proche d'un Polnareff que d'un Claude François, et les reprises de "The thoughts of Emerlist Davjack" de The Nice ("Après la bataille") et de "She wandered through the garden fence" de Procol Harum ("Lilla Mary") s'aventurent volontiers dans le pop rock anglais du moment. Ses compositions originales de 67 suivent cette même route, qu'il tient fort bien sur "Central Park" ou "L'amour est mort", et plus encore par la suite en 1970 avec son éphémère groupe Présence ("Filles du Nord").

Magic a rassemblé les cinq Ep Barclay, les singles de Présence et d'un retour sous son nom en 1971.



ERICK SAINT LAURENT Eleonor Rigby (TV A Tous Vents 1966)


ERICK SAINT LAURENT C'est devenu un homme (Audio seul 1967)



ERICK SAINT LAURENT Central Park (Audio seul 1967)