| | | par Pooly le 14/02/2001
| Morceaux qui Tuent Subaquachaotik warriors
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| Sans transition, une intro bien ronde à la basse, un riff entêtant, qui se répète sans fin, reprit en choeur par les cordes : "Subaquachaotik warriors", c'est de la mélodie en tube de lait concentré, à la fois sucré et bien collant. "She said", la mélodie avec juste 5 notes, se déroule, entêtante et entêtée, impossible d'y échapper, c'est la simplicité et la candeur, de la sincérité qui parle. La voix coule tranquillement, s'enflamme juste sur la fin. Le paysage du deuxième titre, "Relationcheap", contraste avec le premier, juste une légère guitare, une batterie discrète, une voix introspective, un refrain, un ton plus haut que le couplet. C'est le monde de songes et de rêves de Goo Goo Blown ; léger, mélodique et subtilement acidulé. C'est de la post-pop, à l'accent expérimental, voire aux épices intimistes. La suite s'annonce plus speed, plus punk, plus extravertie, welcome in my house dans le "Daisy soup & Pork breast (to nuzzle in Dunwich)". Imaginez un mélange musical symphonique, auquel se raccrochent une orchestration pour violons, une demoiselle, un Goo Goo Blown, et tout un groupe de rock, "La grâce de mon rôle s'écrit comme un putois". "My too-busy wife" se déroule dans un tableau plus calme, mélodie aux accents intemporels, des cordes qui ne touchent pas terre, un chant qui se comporte à l'instar de l'accompagnement, "fuck". Une voix enchanteresse illumine le ciel, se mêle et se noie dans ce tourbillon mélodique, puis s'efface dans le brouillard. Petite mélodie, xylophone, petits bonbons, sucrés, empoisonnés, le dernier titre est quand même mémorable : "I've got my own private killing company for assisted suicides (Corporate And National Death Yard)". C'est Candyman, le retour, atmosphère noire, négativiste, paroles dépressives, le tout contrastant avec la mélodie digne d'un chant de noël, "a bullet in your heart". Plasma de synthèse post-pop dense, c'est Goo Goo Blown. |
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