| | | par Francois Branchon le 18/10/2009
| Morceaux qui Tuent Midnight rider The dark end of the street
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| Excellente compilation signée Raven de la carrière en solo de Greg Allman, fondateur, âme pensante, claviériste et chanteur de l'Allman Brothers Band. Moins fantasque et moins génial que son frère Duane, Greg s'est construit une carrière en solitaire plus linéaire, jamais vraiment éloignée de l'ABB, alimentée lors des temps morts de celui-ci. Il n'est donc guère étonnant que les morceaux soient très semblables, un blues archi-blanc, qu'il teinte de funk, de jazz parfois (piano électrique Fender), et qu'il laisse couler, fluide et évident, tant les types qui jouent avec lui semblent baigner dedans et se la couler douce sans aucun effort.
Mais Greg(ory L) Allman, c'est d'abord une voix, nasale de chez nasale, haut perchée et transperçante, mais toujours chaude, qui en impose dès le "Midnight rider" d'ouverture (album "Laid back" de 1973, en pleine gloire ABB). Et c'est ensuite, lorsqu'il n'est pas à la guitare ou au piano, son orgue Hammond (B3) en pilier central. Avec une sélection mêlant originaux et reprises ("Memphis in the meantime" de John Hiatt, "These days" de Jackson Browne, magnifique "The dark end of the street" de Dan Penn ou "Whipping post" des... Allman Brothers), le label australien Raven signe une bonne anthologie, qui se laisse écouter sans effort.
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