| | | par Francois Branchon le 01/12/1998
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| Il joue essentiellement un hard blues chauffé à blanc, au ras du plancher des vaches, lourd et buté, à 180 degrés de l'azimuté Jon Spencer! Sans innover en rien, l'irlandais Gwyn Ashton a cependant dans le sang et la tête le groove entêtant et très américain qui lie comme les doigts de la main guitare, basse et batterie ("Too late" "Loaded 6 shooter"), ce groove qui réveillerait du dernier des comas éthyliques et donnerait (presque) envie de devenir gros con macho pour traverser les Etats-Unis en truck rutilant. On trouvait quelquefois ce genre de propulsion chez l'irlandais Rory Gallagher ou plus souvent chez Hound Dog Taylor et chez le ZZ Top honnête et intègre des débuts. Lorsqu'il s'en écarte et joue acoustique, il devient nettement moins convaincant, voire gênant (un "Take me back home" frisant le plagiat).
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