It's a Beautiful Day & Marrying maiden

It's a Beautiful Day

par Francois Branchon le 26/09/1999

Note: 10.0     
Morceaux qui Tuent
White bird
Bombay calling
Essence of now


Tête de série dans la galaxie psychédélique 60's de San Francisco au même titre que Jefferson Airplane, Grateful Dead, Quicksilver Messenger Service ou le Fish de Country Joe, It's a Beautiful Day a enregistré six albums entre 1968 et 1974, dont les meilleurs sont les deux premiers en studio en 1968 et 1970 (réunis sur cette réédition) et le "Live at Carnegie Hall" en 1974. Même s'il n'ont pas laissé la même trace dans les mémoires, It's a Beautiful Day ont été de tous les événements de la Baie et ont partagé toutes les affiches du Fillmore West. Leur musique est une des plus chaleureuses de cette période, acid rock soft et atmosphérique, tout en nuances, au psychédélisme inséré dans les solos du très fin guitariste Hal Wagenet, coloré par le violon de leur leader David Laflamme et chanté comme chez Jefferson Airplane à deux voix (David Laflamme et la chanteuse Pattie Santos). Du premier album, il faut retenir "White bird", carte de visite du groupe avec ses discrètes nappes d'orgue, sa batterie en réverb, son solo de guitare acoustique et ses longues montées, la longue suite "Time is", "Hot summer day" et "Bombay calling" (ce dernier morceau pompé sans vergogne deux ans plus tard par Deep Purple et rebaptisé "Child in time" sur l'album "In rock"). Du deuxième album, auquel participe Jerry Garcia à la pedal-steel guitar et au banjo, se détachent la reprise de "The dolphins" de Fred Neil, "Galileo" et surtout "Essence of now", petite miniature aérienne, où l'orgue de Fred Webb rattrappe le solo de guitare sur une harmonique à la limite du larsen : un très beau moment, symbole parfait de ce groupe unique et important.