| | | par Francois Branchon le 19/09/2000
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| La vague yéyé qui submergea la France des sixties abrita sous son aile quelques réels auteurs-compositeurs dits "à texte", pas plus vieux que les ados piliers du Golf Drouot. La magazine Salut Les Copains les intégrait même dans ses galeries de photos des "idoles", manière de signifier aux "croulants" (les parents) que les jeunes chanteurs pouvaient avoir un QI supérieur à celui de l'amibe. Le chef de file des idoles intellos était Leni Escudero, poète dégingandé et bohème à grande mèche triste. A sa suite, pointaient Pierre Vassiliu (registre déconnant), Ricet Barrier (poète acide) et une petite escouade de seconds couteaux, dont Jean-Claude Annoux. Un prénom starisé par le crooner des 50's Jean-Claude Pascal et une mise impeccable (cravate et raie sur le côté) en faisaient le gendre parfait pour la fille de la maison. Un répertoire de chansons très classiques, une jolie petite voix, lorgnant quelquefois sur Brel ("Les touristes") et un succès populaire ("Les jeunes loups") lui donnèrent une petite carrière honorable. Magic réédite ici son premier album de 1964, augmenté d'une dizaine de titres. |
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