| | | par Francois Branchon le 23/11/2003
| Morceaux qui Tuent
Louisiana blues
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| Enregistré dans les mêmes studios new-yorkais de Skyline que l'album "Mileage" deux années auparavant, "Frogs for snakes" a une tonalité générale plus acoustique et intimiste, même s'il reprend les mêmes musiciens, s'adjoignant le saxophoniste Charles Brown pour les morceaux "avec groupe", les autres voyant Hammond simplement accompagné du washboard de Chaz Leary.
Programme semblable de reprises de traditionnels : en ouverture, combinant énergie et légèreté (deux des gênes de John Hammond), "You don't love me" de Willie Cobb, popularisé en 1968 par Stills et Bloomfield sur "Supersession". Puis "Fattening frogs for snakes" et "Your funeral and my trial" de Sonny Boy Williamson (la dernière mise au goût rock par Nick Cave en 1986), "Key to the highway" de Big Bill Broonzy, "Gone so long" de Chester Burnett, et deux titres de Muddy Waters, "Gypsy woman" et "Louisiana blues".
Délaissant parfois la guitare acoustique pour une slide au Dobro pétrie de feeling, sur "Louisiana blues", le renversant sommet de l'album, John Hammond bonifie sa musique avec l'âge, et ici, vingt ans après ses débuts, il sonne toujours le même, mais avec cette patine émotionnelle des longues années de route.
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