| | | par Luz le 30/12/2001
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| Liesse à Kaboul : on y écoute de la musique, chante et danse. Qui 'on' au fait ? Des mecs. Et les gonzesses ? Personne n'en a encore aperçu offrir leur corps privé de soleil depuis si longtemps aux libérateurs radieux. Exemptées du droit de liesse, les Afghanes. Un siècle auparavant, l'anar russo-américaine Emma Goldman enfonçait déjà ses ongles dans le problème : "je ne veux pas faire partie de votre révolution si je ne peux pas danser". L'excellent mensuel sonique anglais The Wire colle la précédente citation à l'esprit de Le Tigre. Ah, il n'est pas né le mollah qui voilera ces trois nanas-là. Féministes, lesbiennes et géniales rockeuses, leur néo-punk a le minimalisme de Peaches, et, en dépit d'une pochette atroce de mièvrerie (même provoc', le kitsch reste du kitsch), possède un son aussi radical que leurs paroles. "Feminist sweepstake" est un coup de poing dans la gueule qui cache une baffe dans la tronche. Y chante Kathleen Hanna des feus Bikini Kill. C'est dire la baffe. Hanna, Hanna, fais-moi mal...
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