| | | par Francois Branchon le 17/06/2001
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| Un album qui vaudrait un bon 9, si on ne l'avait déjà donné à "Clandestino"! Pudiquement on dira que Manu Chao a repris certains de ses riddims, vulgairement on dira qu'il s'est plagié. Rarement deuxième album aura été aussi fidèle photocopie du premier. Les sons sont les mêmes, les voix, les rythmes, les couleurs, les paroles, tout est identique jusqu'à l'escroquerie. Sans affirmer que la seule classe en création soit la capacité de se remettre en cause à chaque disque (cf le Bowie des débuts), on peut affirmer sans trop se mouiller que l'application d'une recette et la reproduction d'une formule mènent droit dans le mur et que Manu Chao promet d'y faire une belle trace ! Mais il doit probablement s'en foutre, plus préoccupé de récupérer une mode anti-mondialisation et ramasser la monnaie que de satisfaire les amateurs de musique français. Dans cette optique, probablement persuadé que la fin justifie tous les moyens, son album paraît dans une vingtaine de pays, il passe au 20 heures de Claire Chazal et, préssenti pour jouer aux Eurockéennes, il préfère Central Park (qui est comme chacun sait un haut-lieu de la dite anti-mondialisation...). Alors, good bye...
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