The golden age of grotesque

Marilyn Manson

par Oli le 29/08/2003

Note: 6.0    
Morceaux qui Tuent
Spade


Un nouvel album sans grande nouveauté, au début pas très enthousiasmant, Manson fait du Manson, les "This is a new s**t" et "mOBSCENE" sonnent très "Beautiful people"/"Disposable teens". Il faut attendre "Doll-dagga buzz-buzz zigety-zag" pour sentir un frémissement et "Use your fist and not your mouth" pour l'emballement, les sonorités et les mélodies deviennent plus travaillées, nous entrons dans le vif du sujet et ça tombe bien car "The golden age of grotesque" déboule juste derrière, on se remémore alors les meilleurs passages de "Mechanical animals", la décadence est proche et c'est là que Brian Warner est le plus à son aise... Et quand ses idées sont soutenues par de bonnes rythmiques bien industrielles, les "What's my name ? what's my name ? Hold the S because i am an aint" peuvent entrer en résonance avec les "Ka-Boom Ka-Boom", même si ça balance davantage sur "Slutgarden". Retour aux jeux sur le son avec "Spade" (ou "le pic" !) qui accolé à "Para-noir" donne certainement les 10 meilleures minutes de l'album, tempo, sonorités, airs, tout est millimétré, un régal. Petite pause et de nouveau un grand titre, "Better of two evils", simple et efficace mais pas lassant, un peu de hargne pour "Vodevil" et c'est déjà l'heure des obsèques...
On attend toujours beaucoup de Marilyn Manson, certainement trop, "The golden age of grotesque" est un bon album mais les quelques titres poussifs l’empêchent d'accéder au même rang de disque indispensable que les "Portrait of an american family", "Antechrist Superstar" et "Mechanical animals".