The latin porter

Mark Murphy

par Pierre Van Genderen le 13/02/2001

Note: 5.0    

Le combo présente très bien, les soli du trompettitste Tom Harrell sont très élégants, mais Mark Murphy, qui tient le devant de la scène, ne chante pas bien. Sa voix est traînante et fausse, sans émotion aucune. Des influences Cole Porter évidentes, mais aussi Antonio Carlos Jobim (d'où le nom - modeste - de l'album). Autrefois, Mark Murphy était parait-il un grand crooner blanc, à tessiture de ténor et voix claire, qui aurait influencé Diana Krall et Kurt Elling, et qu'Ella Fitzgerald reconnaissait comme un grand. A l'entendre aujourd'hui, c'est à se demander si on parle du même ou si Ella n'avait pas ce soir-là bu un coup de trop...