| | | par Oli le 26/01/2002
| Morceaux qui Tuent
Avoir l'air
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| Au grand jeu des tiroirs musicaux, on mettra Noisy Fate au rayon 'fresh indie power pop rock' et si ça n'existe pas tant pis... Les compos du groupe oscillent de manière plus générale entre pop et rock, le côté pop pour le chant et les lignes mélodiques, douces, naïves, candides, souriantes et le côté rock pour les guitares électrifiées et les rythmiques plombées. Difficilement comparable à Noir Désir, Virago, Dolly ou Scapin malgré un chant en français, Noisy Fate fait davantage penser à des groupes anglo-saxons dans la lignée des Pixies, de R.E.M. ou de Live. Tout au long de l'album, les titres s'enchaînent sans accroc, on passe de plages très calmes ("La cohérence", "L'ordinaire", "Pluies acides"...) à d'autres plus énervées, plus énergiques, où les musiciens appuient sur l'accélérateur et la pédale de distorsion ("Avoir l'air", "Agir à tort", "Un sale temps"...). Le combo nous gratifie même d'un excellent titre instrumental, "Destin bruyant", qui commence comme un petit Mogwai et se termine dans la veine du Noir Désir de "Un jour en France", c'est assez jouissif. Pour les autres, les paroles sont vites retenues, chantonnées, sifflotées, on se surprend même rapidement à les fredonner alors qu'on n'écoute pas l'album ! Si les Noisy Fate ont attendu longtemps pour sortir leur album dans de bonnes conditions, il restera également longtemps dans nos têtes...
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