| | | par Sophie Chambon le 29/10/2001
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| On retrouve Olivier et Frédéric Calmel dans un autre groupe, le septet Seth (!), bien plus turbulent et groove que l'album du quartet (cf chronique dans le même numéro).Un album vraiment convaincant, plus électrisant aussi : aucune ombre au tableau, pas de méditation ou de nostalgie. Tous les morceaux sont très enlevés, "Ombre chinoise", "Psychotonus", "Davos", par une rythmique particulièrement efficace. L'alliage du sax alto et de la trompette, qui cuivrent harmonieusement l'ensemble, fait entendre un jazz où se fond plus lyriquement le violon alto. Quant à Olivier Calmel qui ne se contente pas de 'driver' le groupe et de composer la plupart des titres, il assure une mise en place impeccable, préférant une interaction subtile à un jeu plus accrocheur. Il se révèle un accompagnateur talentueux , privilégiant la dynamique du jazz, aux effusions personnelles. Voilà en vérité, des musiciens à suivre.
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