Perry Blake

Perry Blake

par Francois Branchon le 01/06/1998

Note: 10.0    
Morceaux qui Tuent
So Long
Naked man


Comme l'année dernière, cette fin de printemps apporte son album pour les soirées (et étreintes) estivales : Bim Sherman et son caressant "Miracle" dominèrent celles de 1997, Perry Blake officiera avec volupté en 1998. Rejeton sorti de nulle part, dans la mouvance folk mâtiné de trip-hop, riche des atouts rythmiques et harmoniques réunis de Morcheeba, Alpha et Craig Armstrong, Perry Blake est aussi une voix, mélancolique et suave, exhalant un spleen à la Nick Drake. L'album est un "tout", s'écoute de bout en bout, pour recommencer aussitôt après, envahi par un charme sensuel, presque tactile. Tous les morceaux sont beaux, même si certains ("So long", "Naked man") le sont un peu plus encore, et pourraient presque être "regardés", semblables aux ronds que font dans l'eau les libellules, se posant sur les étangs calmes, entre les nénuphars...