Sunshine in my rainy day mind

Polly Niles

par Francois Branchon le 05/12/2019

Note: 7.5    
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Dans la famille infernale de ceux et celles pour qui tout a foiré, nous demandons Polly Niles !

Jeune new-yorkaise bien sous tous rapports, Polly fréquente une école d'art et un cours d'art dramatique, se ballade dans le Greenwich Village des poètes et musiciens où elle rencontre et épouse Ramblin' Jack Elliott, figure du Café Wha!.

Guidée par un producteur, elle est signée par le label anglais Ember et enregistre en 1970 à New York et à Londres une collection de chansons dans la veine folk d'une Joni Mitchell ou d'une Judy Henske, la plupart du temps charmantes ("The milk of the tree"), couplées à des reprises de morceaux connus ("Bang bang", "I walk the line" de Johnny Cash, "I shall be released" de Dylan) ou plus pointus ("I am a child" de Neil Young, "For what it's worth" de Stephen Stills).
L'ensemble, destiné à devenir son premier album, ne verra jamais le jour (décès du producteur, changement de manager chez Ember, bandes oubliées sur les étagères...). La carrière de Polly Niles n'ira pas plus loin. Seul, le morceau "Sunshine in my rainy day mind" figurera en 1970 sur l'album catalogue d'Ember "Future star explosion – New faces of the 70s".

Il n'en fallait pas plus au label Grapefruit pour fouiner, et rassembler toutes les bandes (en stéréo et en mono), ajouter quelques chutes ou premières prises, en remixer certaines, pour présenter aujourd'hui une intégrale digne de ce nom d'une œuvre mort-née.



POLLY NILES Sunshine in my rainy day mind (Audio seul 1970)


POLLY NILES The milk of the tree (Audio seul 1970)