| | | par Francois Branchon le 07/11/2001
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| Ricky Nelson fut lancé par Capitol pour concurrencer Elvis Presley (de chez RCA) et les Everly Brothers (de chez Warner). Même s'il a la bouille du parfait jeune américain mignon et charmant (sorte de Chris Isaac avant l'heure), il lui manque l'esprit des Everlys et la voix et le background musical de Presley pour prétendre au statut mondial de ceux-ci. Il deviendra tout de même célèbre, enregistrera une quarantaine d'albums, virant brushing Vegas au milieu des 70's et fondant son propre label Silver Eagle, avant de disparaître dans le crash de son avion privé le 31 décembre 1985. Cette compilation concerne les années Capitol des débuts, de 1957 à 1972, et même si ce sont les Jordanaires (musiciens de Presley) qui l'accompagnent souvent, notamment le guitariste James Burton, ses chansons manquent de trempe et restent au stade d'une variété, jolie, propre sur elle et bien arrangée, la voix délicatement posée sur un écrin satiné de réverb. Le répertoire compte quelques reprises de 'rock'n'roll' de Fats Domino ("I'm walkin"), Johnny Burnette ("Believe what you say", "Just a little too much", "It's late") ou de très jolies ballades sucrées, "Lonesome town", "Never be anyone else but you" et surtout "Teenage idol" de Jack Lewis, connue en France par son adaptation par Hallyday ("L'idole des jeunes"). Pour le sourire dentifrice et les yeux bleus limpides... |
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