| | | par Francois Branchon le 01/09/2002
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| Sivuca est une institution brésilienne. L'accordéoniste le plus célèbre du pays a fait le tour du monde, enregistré son premier disque en 1955 et son dernier connu date de 1999 (deux au passage en 1960 et 62 pour Barclay en France, oubliés...). Au moment de celui-ci, un concert de 1975, il ressemble déjà à un vieux patriarche, à un ermite au look de Terry Riley ancestral, au fils caché de Victor Hugo et du Père Fourras ! Accompagné d'un cuivre sud-africain (Morris Goldberg), d'un bassiste américain (Mervin Bronson), d'un batteur et d'un percussionniste porto-ricains (Sadiq Shabbaz et Angel Allende), Sivuca, parfois secondé par une chanteuse (Cindy Kimball) propose un répertoire pour moitié de sa composition et pour le reste de reprises, essentiellement brésiliennes (un très enjoué et étiré "Berimbau" de Baden Powell et Moraes) mais aussi une surprenante version de "Ain't no sunshine" de Bill Withers, samba-isée. |
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