The garden of mirrors

Stefan Micus

par Francois Branchon le 01/10/1997

Note: 8.0    
Morceaux qui Tuent
Violeta


Avec son look hippie néo-Ibiza et des titres d'albums fleurant le salmigondis new-age ("Garden", "Eden"...), Stephan Micus n'a pas que des atouts maîtres en main et pourrait laisser craindre le pire. Mais, dès les premières mesures et pour peu qu'on accepte d'aller à sa rencontre, Stephan Micus trouve un équilibre stable sur son fil, toujours en-deça du facile, simplement parce que sa méditation contemplative et sa démarche semblent authentiques. Comme l'est l'utilisation d'instruments traditionnels ou de civilisations anciennes comme les pots en terre ou les shakuhachis, qui ne constitue jamais une imposture car Micus ne joue pas la musique "de là-bas", mais joue plutôt sa musique "là-bas" ! Peut-être aimerait-on un jour le voir développer des structures un peu plus élaborées, une rencontre avec un Terry Riley par exemple. Un disque qui s'écoute seul avec pour objectif de faire le vide en soi et de rencontrer le sublime "Violeta".