| | | par Sophie Chambon le 29/11/2005
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| Premier ouvrage critique, "Les Singularités flottantes de Wayne Shorter" réparent peut-être une injustice en mettant l'accent sur ce saxophoniste ténor et soprano fascinant - "le plus grand compositeur de Jazz vivant" selon le New York Times et Down Beat -, très vite reconnu et pourtant mésestimé, à la personnalité complexe, novateur incontesté sur le terrain des recherches harmoniques, présent sur la scène internationale du jazz depuis un demi-siècle.
Il a en effet participé à certaines des aventures musicales vraiment décisives : des Jazz Messengers d'Art Blakey, au "deuxième quintette de Miles Davis" sans oublier la création du mythique Weather Report dans les années 70 aux côtés de Joe Zawinul... Wayne Shorter, à soixante-douze ans, est toujours en recherche, à la tête de son quartet acoustique avec Danilo Perez au piano, John Pattituci à la contrebasse, Brian Blade à la batterie.
Après le dossier fourni du n°2 des Cahiers du Jazz (éditions Outre Mesure) auquel contribua d'ailleurs Stéphane Carini, voici un essai à la mesure de Wayne Shorter, précis et original; il rétablit certaines vérités sur ce musicien passionnant qui n'a pas toujours été compris.
L'ouvrage de Stéphane Carini (collaborateur de Jazzman) est édité chez Rouge Profond dans la jolie collection "Bird land" dirigée par Christian Tarting. Des ouvrages efficaces, clairs qui s'avèrent indispensables pour se constituer une petite bibliothèque Jazz de charme.
Broché, 128 pages, 12 euros |
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