Breechloader

Sweet Disease

par Sylvain Zanoni le 24/01/2000

Note: 7.0    
Morceaux qui Tuent
Egocaïne


Quelle claque en pleine tronche !! A peine appuie-t-on sur "play" que l'on se retrouve terrassé par le hardcore industriel des helvètes de Sweet Disease. Au menu : rythmes saccadés, guitares ultra-lourdes et chant hurlé puis mixé. On a sacrément l'impression d'entrer dans le cœur d'un réacteur nucléaire (pour ceux qui connaissent). Le groupe balance une musique urbaine et acide au résultat impressionnant de qualité et de violence. Ponctué de vagues discours politiques américains, ce disque emmène aux confins d'un scénario post-apocalyptique, où, sous une douche au vitriol, Biohazard, Fear Factory et Rollins copuleraient pendant quarante-cinq minutes. Les machines trouvent dans cette musique leur place sans problème, donnant toute l'envergure du concept de Sweet Disease : leur victoire sur l'homme. (Une plage Cdrom assez intéressante en prime).