How i learned to stop worrying

The Bigger Lovers

par Jean-Samuel Kriegk le 29/12/2001

Note: 6.0    
Morceaux qui Tuent
Summer (of our first hello)


Une musique énergique, hors de toute mode, qui relance une éternelle question : un disque pour être bon se doit-il d'apporter quelque chose de neuf ? La réponse : pas toujours. La musique des Bigger Lovers, on l'a tous déjà entendue quelque part, dans les années 1990. Mais les mélodies sont un coup sur deux imparables (car trop classiques ?) et le disque est agréable à écouter, pour les oreilles qui aiment le rock, les guitares et des harmonies vocales. Les références vont de Blur ("Change your mind") à Greenday, mais en mieux ("Threadbare"), en passant par Beck (flagrant sur "America undercover"), et on entend du bon ("Summer") comme du moins bon ("Casual friday"). Mais quel que soit le genre abordé, les Biggers Lovers ne sortent jamais des sentiers battus. On résume généralement çà sous l'appellation power pop, et c'est un genre musical où il est difficile de vraiment se distinguer des autres. Alors ils s'y essayent sur le dernier titre, de la country, et on aime moins.