Inara George et Greg Kurstin s'entendent encore mieux que sur leur premier disque (éponyme, 2007) à créer une électropop joueuse et sophistiquée, impeccablement réalisée, avec ce
petit plus d'intelligence et de pétillement dans les yeux qui la hisse largement
au-dessus du lot. De sa belle voix, Inara injecte les justes doses de sensualité et d'ironie qui conviennent à cette bulle pop d'abord faussement superficielle, et qui recèle de vraies mélodies. Du kitsch calibré et distancié de "Love letter to Japan" aux beaux enchâssements de voix sur un clavecin futuriste ("Ray gun"), le duo s'en donne à coeur joie : des paillettes qui servent à donner le change à des chagrins d'amour, mais aussi pour s'amuser.
THE BIRD AND THE BEE Love letter to Japan (Clip 2009)