Fire on the bright sky

The Low Lows

par Emmanuel Durocher le 03/12/2006

Note: 6.0    

En matière de calme et d'ambiances atmosphériques, on connaissait déjà Low mais on peut maintenant en rajouter une couche avec The Low Lows, bien sûr il n'y a pas grand-chose à voir entre ces deux groupes si ce n'est leurs patronymes et une musique avec des rythmes et un niveau sonore très éloignés du heavy métal.

Formé par Parker L. Noon (chant), Jeremy Wheatley (batterie) et Daniel Rickark (pour tout le reste), trois musiciens issus de Parker & Lilly, The Low Lows s'inscrivent directement dans la lignée d'un folk lo-fi que l'on retrouve chez pas mal de groupes actuellement, des très bons Songs of Green Pheasant aux plus anecdotiques Our Brother the Native ; leurs influences se retrouvent chez Sparklehorse pour l'ambiance neurasthénique et Galaxie 500 pour une certaine vision du minimalisme avec une voix qui peut parfois rappeler Neil Young (le titre "St Neil" lui rend-il hommage ?) ou Stuart Staples ("White liner", sorte de "Wild horses" des Stones passé dans une autre dimension) quand elle n'est pas mise au second plan ou noyée dans une sorte de brouillard sonore.

Certains morceaux se dégagent du lot comme l'inaugural "Dear flies, love spider" très énergique par rapport au reste de l'album, le beau et triste "Poor Georgia" légèrement country, "Velvet" qui imite une sorte de mouvement perpétuel avec ses guitares et sonne comme un hommage appliqué au mythique groupe warholien ou encore "No such thing as Mary Jane" qui passe à la moulinette mélodies sucrées des années cinquante et cuivres mariachi. Le reste demeure plus négligeable, on s'y ennuie même un peu parfois, c'est dommage.