Destiny road

The Peter Green Splinter Group

par Francois Branchon le 04/09/1999

Note: 6.0    
Morceaux qui Tuent
I can't help myself


Certes les nostalgiques des vieux Fleetwood Mac et Bluesbreakers de John Mayall de la grande époque ne retrouveront pas là le blues épuré du grand Peter, mais, au vu de ses productions vaguement barrées 'new age' des années quatre-vingt, ce "Destiny road" confirme les intentions affichées lors de sa réapparition en 1998 : un goût certain et rassurant pour le blues tout en feeling, ici en version un rien cosy et laid-back, à l'exception de la fondante ballade mid-tempo "I can't help myself". Il est plaisant que le répertoire se remette enfin au niveau de l'instrumentiste, car le phrasé si velouté et l'attaque de cordes inimitable de Pierre Vert restent à jamais attachés à trop de souvenirs cultes du blues anglais blanc.