| | | par Alexandre Leroy le 07/10/2002
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| Après avoir concurrencé Foxy Brown et Lil'Kim dans la catégorie hip-hop obscène et fier de l'être, avec un premier album plus que révélateur, "Da badest b****h" (la plus grosse salope), Trina présente “Diamond princess". Celle-ci affirme avoir mûri, ne plus uniquement baser son message sur sa prétendue libido, pourtant on est bien obligé de constater que lorsqu'elle s'éloigne de ce thème, elle traite de sujets aussi profonds et passionnants que le pognon ou les bijoux ! Bref, ne pas se précipiter sur l'Harrap's, la platitude des textes n'en vaut pas la peine ! Il convient donc de prendre ce disque pour ce qu'il est : un simple produit commercial à paroles aguicheuses pour styles interchangeables à la mode du moment (latino, bounce, électro...) sans oublier la fameuse brochette de featurings (Eve, Missy Elliott, Ludacris...), attirant le portefeuille comme la pochette attire l'œil (la rappeuse de Miami en maillot de bain et pose pour page d'accueil de site X). Rien à espérer d'un tel disque, bruit de fond peut-être...
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