The life and crimes of Alice Cooper

Alice Cooper

par Francois Branchon le 01/06/1999

Note: 5.0    
Morceaux qui Tuent
School's out


D'Alice Cooper, né Vincent Furnier, on se souvient surtout des concerts grand-guignolesques des 70's, avec maquillage "discret" (Kiss a fait mieux ensuite), zoo ambulant (chouchou : les serpents) et massacres en tous genres (régal : la poupée décapitée à la hache). Ce qu'on sait moins c'est que Alice Cooper vit toujours, perpétuant un hard rock sans âge ("A fistful of Alice", le vingt-cinquième album est sorti en 1997) et que, privilège de l'âge, il n'a plus besoin de maquillage pour faire peur ! Ce qu'on connaît moins encore est sa première vie avant celle de décadent officiel du rock. Ce coffret rétrospective de quatre Cd lève précisément le voile sur ces années 1965-1970, où sous les noms de The Spiders puis de The Nazz (rien à voir avec le groupe homonyme de Todd Rundgren), l'Alice Cooper Band est dans la pure lignée des garage bands de l'époque. Une petite découverte que ces titres qui auraient leur place au sein des compilations Nuggetts : "Why don't you love me", "Lay down and die, goodbye", "Nobody likes me" ou la version pop du "Hitch hike" de Marvin Gaye. Pour le reste, on savourera les extraits (avec inédits et versions single) de sa glorieuse période seventies (albums "Killer", "School's out" et "Billion dollar babies"), aujourd'hui allègrement pillée par Marilyn Manson. En revanche, on s'abstiendra pudiquement sur la période récente. L'objet (conçu par Rhino) est "dans l'esprit", son packaging et son livret sont sans discussion haut de gamme.