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Charlotte Gainsbourg

par Igor Wagner le 13/05/2018

Note: 1.0    

Ce magazine ne perd en général pas trop de temps avec les disques auxquels il ne trouve aucun intérêt. Mais quand un engouement massif et moutonnier issu d'une presse réputée sérieuse s'empare d'une oeuvre dont l'insipidité est assourdissante, il nous plait de réagir et d'afficher notre opinion.

Le cas Charlotte Gainsbourg chanteuse est en effet pour nous réglé depuis longtemps : un néant que d'habiles marketeurs-producteurs créateurs de buzz - le label Because en l'occurence (qui n'en est pas à son coup d'essai - Christine and the Queens -) - font camoufler par des arrangeurs au savoir-faire aguerri - autrefois Beck, aujourd'hui SebastiAn, Melle Gainsbourg venant en dernière couche exhaler en guise de vocaux un faible râle asthmatique. 

Relativement touchante adolescente au cinéma, il semble que sa vie adulte de bourgeoise (névrosée ?) new-yorkaise woody-allenienne et son goût prononcée pour les fashion weeks ou les manisfestations people Kimkardashianesques cadrent assez mal avec une revendication d'artiste indie, un panneau dans lequel semble tomber la presse évoquée plus haut.

Tout autant que celui de sa mère Jane Birkin, le vide plaintif de Charlotte Gainsbourg n'est que le énième avatar d'une industrie capitaliste de la musique prête à tout pour créer du rentable. Tout cela sur le (bon) dos du père, que nous n'aurions jamais cru aussi large.




Charlotte Gainsbourg Paris Février 2018





Charlotte Gainsbourg New York Mai 2018