Avoir été aux États-Unis, branché la
radio et être tombé sur un des programmes du regretté Lux Interior : orgasmes à
répétition assurés ! On savait le guitariste des Cramps, comme sa
copine Poison Ivy, collectionneur ultime de raretés 50's/60's (se
souvenir du bouquin "Les coins coupés" de Philippe Garnier
qui relatait les pièces entières de leur baraque emplies de
vinyles). Nous voici donc à notre affaire avec cette série
dédiée à leur collection perso, dont "The incredible strange music
box" est le deuxième volume.
Et tout est passé en revue :
des instrumentaux très cool bousculés par du rockabilly dérangé,
des rockeuses primitives et des maniaques vaudou, de la country
primaire et déjantée, des effets sonores, un hommage à Tarzan...
Bref, deux CD – le premier supérieur au second à notre avis -
d'une espèce d'exotisme secoué, œuvre de de soixante-et un groupes
(!), dont on s'extasie à chaque seconde qu'ils aient existé, que
des non moins secoués les aient produits et que Righteous les
réédite aujourd'hui.
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