| | | par Yves Canevet le 12/02/2003
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| D'entrée, "Party day" branche les jambes et le bassin sur le secteur. Hymne discoïde en 2001 (il y a mille ans), ce titre claque comme un coup de fouet. Par la suite, tout se dégrade. Le nasillard "Robot soul" sent un peu trop le liquide vaisselle et pas assez sous les aisselles. Du mauvais Stevie Wonder en accéléré, à la sauce électro. "Come on generation clone" aurait beaucoup à voir avec les ballades célestes de M83 si une même voix crispante ne venait rompre le charme. Les sonorités cotonneuses de "Perfect lies" sont sans consistance et "People should think, machines should work" n'a de mémorable que son titre. Quant à "Icons", guitare-clavier en bandoulière, il rappelle le pire des années quatre-vingts. Jonché de plages de basse intensité et hautement dispensables, "Clean" n'est donc pas une réussite. Dans le genre électro pop en technicolor, Concorde Music Club a récemment fait bien mieux. Reste "Party day", sur lequel nous n'avons jamais cessé de danser.
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