| | | par Oli le 26/01/2002
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| Titre ambigu pour ce troisième album de Creed que plus d'un attendait au tournant après l'éviction de leur bassiste... Le groupe, désagrégé, allait-il survivre à lui-même, se dépasser ou se contenter de reprendre la recette des deux premiers albums dont les ventes se comptent en dizaines de millions d'exemplaires ? Dès "Bullets", l'auditeur connaisseur a la réponse à ses interrogations, Creed est de retour et pas à moitié... Ce titre est certainement le plus énergique, le plus punchy qu'ils n'aient jamais enregistrés ! Il en est presque métal... Les riffs lourds et la basse distordue et élastique de "Freedom fighter" confirment les premières impressions, Creed s'est dépassé, fait voler en éclats son image de 'groupe chrétien sympathique sous tous rapports', et c'est tant mieux. Tant mieux parce que Scott Stapp garde sa voix angélique et si sur les morceaux plus calmes ("Don't stop dancing", "Lullaby" ou "Who's got my back" - une belle orchestration mais de désastreux chants indiens -), ça ressemble fort à ce qu'ils avaient déjà fait, sur les autres, plus rentre dedans, le contraste est charmant. Ou charmeur comme les pauses du trio qui agacent (les pauses, pas le trio), le livret qui accueille 'à bras ouverts' avec des images eschatologiques, les arpèges (merci Alice in Chains) imparables de "One last breath", les mélodies tellement évidentes que tous les groupes de rock auraient du y penser avant... Avec autant de qualités, Creed a de quoi être vraiment énervant... et aimé.
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