| | | par Sylvain Zanoni le 12/10/2003
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| S'il existe un groupe qui a su survivre intelligemment à la vague hard rock des années 70, cest bien Deep Purple. Et à lévidence, les papys nont rien perdu de leur gniaque et de leur verve, avec ce Bananas qui renvoie directement à leurs heures les plus glorieuses ("Machine head", "Made in Japan"). Lintro multi vitaminée de "House of pain" (le réveil matin idéal !) met tout de suite dans le bain : le monstrueux Ian Gillan gueule comme s'il avait 20 ans, les riffs de chaudronniers sensuivent et hérissent les poils, ça respire la joie de vivre, ça claque, ça transpire et ça suinte de feeling. Et que dire de Don Airey, remplaçant au pied levé de Jon Lord ! Son orgue Hammond, marque indélébile du groupe, parfume ce disque de son charme délicieusement authentique. Bien sûr, rien nest révolutionnaire : Deep fait toujours du Purple, avec ses différentes facettes : rageur ("Silver tongue"), bluesy (le fabuleux "Walk on") ou encore nonchalamment atmosphérique ("Never a word"). Lalbum se termine avec le superbe instrumental "Contact lost", une perle dune minute et 27 secondes, à faire pleurer un GI américain. Cerise sur le gâteau, cet album bénéficie dune production claire et acérée, qui sublime les qualités du combo. Que demander de plus ? |
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