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par Francois Branchon le 04/02/2001
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Morceaux qui Tuent
Personne ne m'aime
Je suis triste
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Septième volume des rééditions Dick Rivers post-Chats Sauvages (lire l'historique dans la chronique de "Baby John") et le début de la fin pour les adaptations pop anglo-saxonnes. Les groupes originaux - et leurs disques - ont fort heureusement franchi la frontière et les petits français ne sont plus condamnés à la dictature des traductions. Alors, il reste certes quelques adaptations dans cet album, "Personne ne m'aime" par exemple, version personnelle et excellente de "Solitary man" de Neil Diamond (repris fabuleusement par Johnny Cash sur son dernier album), mais on voit pointer les insipides paroliers français de variétés officielles, les Jacques Revaux, Eric Charden, Jean-Jacques Debout, sésames pour (essayer de) passer dans les émissions des époux Carpentier... le début de la fin pour Dick Rivers, noyé annoncé sous les dégoulinades de violons. On réservera cependant une place à part pour les quatre titres enregistrés à la fin 1967 aux studios Muscleshoals de Nashville, "Je suis triste" (Out of left field" d'Aretha Franklin), "Il avait oublié" (I've been so long way home"), "Cinq heures sonnent" ("Mr bus driver") et "A quoi bon m'aimer" ("Shoot 'em all down"), qui sans être transcendants tiennent à peu près la route.
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