| | | par Elhadi Bensalem le 11/11/2007
| Morceaux qui Tuent
J'ai dû rêver
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| Vieille gloire française du rock'n'roll, Dominic Sonic nous revient avec un album prétexte à en découdre. Pas si loin le temps de Kalashnikov première formation à la rage sourde et adolescente. Évidemment ici le propos a gagné en maturité, mais le français côtoie encore l'anglais et l'énergie et la spontanéité se font toujours maîtresses.
La facture générale est rétro-mais-pas-trop, à savoir des rythmiques souvent épileptiques inspirées d'une sorte sleaze-glam ("Fuel") mâtiné ça et là de big-beat Prodigien ("Down and low") et lorsque les guitares hargneuses se veulent résolument seventies tout au long de l'album, le fantôme des Stooges (avec lesquels Sonic a occasionnellement chanté) de Johnny Thunders ou des MC5 n'est pas éloigné d'un pouce. Les chansons en anglais sonnent légèrement déjà-vu malgré la qualité indiscutable de ce qu'elles proposent, efficacité avant toute ("Replace the sun"). Ce sont néanmoins celles en français qui ont ce petit goût d'inédit et qui font prendre à l'album toute sa gueule ; "J'ai dû rêver" en tête, Folk-rock noir au gimmick imparable, sur fond de trip halluciné. On en redemande.
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