The darker side of nonsense

Dry Kill Logic

par Oli le 14/08/2001

Note: 3.0    

C'était à craindre et c'est arrivé. Les Etats-Unis nous ont pondu un clone de Slipknot ! Etant donné que l'original (à prendre dans le sens "le premier" et non pas "celui qui se démarque des autres") ne nous a pas forcément transportés de joie, les Dry Kill Logic partent avec un sacré handicap ! On va donc parler de cet album en fonction de ce qu'il est, la copie d'un truc qui dégage des bénéfices. Et sur ce plan-là, c'est plutôt pas mal, si on excepte la grosse partie des titres qui donne dans le Slipknot bis, l'autre infime partie se permet d'aller plus loin que la matrice. Ainsi si on tient jusqu'au neuvième titre, on tombe sur un "Track 13" où notre ami beugleur sort (un peu plus) sa belle voix pour un chant tout en rupture et très mélodieux, il a vu la lumière et ça l'a tout retourné... Mais ça ne dure qu'un temps, le reste (du temps) les Dry Kill Logic, qui font à quatre ce que certains font à neuf, se contentent de faire du jump-métal rentre dedans. L'album se termine par "Goodnight" une ballade à la Silverchair (genre "Ana's song") qui nous fait regretter les choix du groupe, à savoir : faire du métal, d'ailleurs pourquoi ont-ils mis ce titre ? Certainement pour draguer des minettes... Sinon, c'est comme du Linkin Park : très bien produit, très propre, très efficace... le seul gros problème, c'est qu'ils peinent à être créatif (garçon ! un peu de créatine !).